Ma première retraite spirituelle en ArdècheJe suis Heureux de vous retrouver pour la parution de ce nouvel article.

Il y a quelques semaines, j’ai fait une retraite spirituelle dans le Sud de la France, et j’avais envie de partager mon ressenti et cette expérience avec vous.

Ma retraite spirituelle s’est déroulée dans la région de l’Ardèche, dans un cadre verdoyant, entouré par les plantes, les arbres, la forêt, les animaux…

Les conditions étaient réunies pour entrer dans le « Silence ».

J’ai choisi de faire cette retraite spirituelle au sein d’un ashram, celui d’Hauteville.

Retraite spirituelle et Liberté

Ma première surprise en arrivant, fut de constater que nous avions une grande liberté…

Nous étions libre de circuler dans tout le domaine, et même de nous rendre à l’extérieur.

Bien évidemment, l’objectif des personnes qui se rendent surplace, est avant tout d’entrer davantage dans le Silence, de s’écouter davantage, de prêter attention à sa voix profonde, alors il est bienvenu de jouer le jeu.

Je partageais ma chambre avec deux autres personnes, un « voyageur » et un « sage » 🙂

Retraite spirituelle et communion avec la nourriture

Deuxième surprise, je m’attendais à un ou deux repas par jour, et au final, nous avions trois repas par jour : petit déjeuner (8h30), déjeuner (13h), diner (19h15).

Les repas étaient essentiellement végétarien et bio, avec la possibilité de se resservir.

Evidemment l’expérience aurait pu être poussée plus « loin » en s’alimentant moins, voir en jeûnant, qui sait, peut-être à la prochaine retraite spirituelle.

Le rituel des repas était assez « fun », nous prenions nos repas dans un grand hall, et la table formait un gigantesque « U ».

A chaque repas notre emplacement changeait, et nous étions averti du début du repas par une cloche.

Ensuite il s’agissait de trouver son emplacement sur la table 🙂

Et puis lorsque tout le monde avait trouvé son emplacement, on pouvait s’asseoir.

Chaque repas était pris dans le silence, et on se levait lorsque tout le monde avait terminé de manger.

Il y avait cet aspect que j’ai trouvé très intéressant, celui de se consacrer exclusivement à la nourriture, de prêter attention aux goûts, aux saveurs, de faire intervenir ses sens : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat.

Il s’agissait de considérer la nourriture comme sacré.

C’est vrai que lorsque l’on se concentre exclusivement à la nourriture, qu’on prend le temps de mâcher, qu’on sépare les nutriments, la digestion est meilleure, et nous savons nous « arrêter » lorsque notre corps nous le réclame. Nous sommes davantage à l’écoute du corps et de ses besoins.

Jardin de MéditationRetraite spirituelle et méditation

Nous avions deux séances de méditation par jour, le matin (méditation guidée de 7h30 à 8h), et le soir (méditation silencieuse de 21h00 à 21h30).

Cela permet d’avoir les idées claires dès le matin, et aussi de s’endormir sereinement le soir.

Retraite spirituelle et « activités »

Au niveau des « activités », il y avait tous les jours le seva (service désintéressé), qui consiste à prendre soin de l’ashram et de son environnement : aide à la cuisine, ménage, bricolage, jardinage…

Il y avait également des réunions de questions-réponses, où un « enseignant » était présent pour répondre à toutes les questions qui étaient en relation avec un cheminement spirituel.

Et enfin une discipline que j’ai bien apprécié, qui est la pratique corporelle (yoga). Cela m’a amené à réaliser encore une fois, qu’exercer davantage ma souplesse, me ferait du bien 🙂

Retraite spirituelle et bilan

Le bilan fut très positif, en termes d’expérimentations, de découvertes, et aussi vis à vis du Silence.

On ne rentre pas exactement le même à la maison, après un séjour comme celui-ci, on réalise un peu plus le « pouvoir » du Silence, et le fait de s’écouter soi-même.

Je pense qu’une retraite spirituelle comme celle-ci, est particulièrement idéale, lorsque l’on souhaite donner un nouveau tournant dans sa vie.

Les réponses ne viennent pas forcément tout de suite, d’ailleurs il ne s’agit pas de se poser des questions (avec le mental) durant un séjour comme celui-ci.

C’est plutôt en rentrant chez soi, qu’on peut observer les changements qui s’opèrent en nous, et les réponses qui arrivent pas à pas, sans avoir besoin de forcer le processus.

On devient aussi plus « observateur » de notre vie, plutôt que de subir les évènements ou alors de les prendre trop à cœur.

L’idée, c’est d’extraire le positif, de mettre en pratique le Silence ensuite, lorsqu’on retourne dans le « cohue » de tous les jours, car c’est bien au sein du « cohue », que nous sommes amené à pratiquer.